lundi 14 décembre 2015

Gargantua de Rabelais : A la rencontre d'un humaniste

Pour compléter votre biographie de Rabelais, je vous propose quelques pistes numériques.


Une étonnante publicité  pour une boisson interdite aux mineurs (contrairement à Gargantua qui en réclame à peine né !)





Plus sérieux et plus pédagogique, une "capsule" sur sa vie et son oeuvre proposée par une professeur de lettres :



lundi 28 septembre 2015

Les Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss



Le 4 mai 1984, Claude Levi-Strauss est interviewé par Bernard Pivot, pour son émission Apostrophes. L'extrait qui suit concerne son livre Tristes Tropiques.



Les questions qui pourraient être posées sur ce texte :
- La rencontre avec l'autre est-elle encore possible pour Claude Lévi-Strauss ?
- En quoi le voyage reflète-t-il encore les défauts de notre civilisation d'après l'auteur ?
- Pourquoi peut-on dire que Claude Lévi-Strauss fait une critique sévère des voyages dans ce texte ?
- En quoi ce texte explique-t-il le titre de la partie 1 de Tristes Tropiques : "La fin des voyages" ?

Mes notes de lecture analytique sont ici.

lundi 21 septembre 2015

Voltaire, pas si candide...

Deuxième extrait de notre corpus : l'arrivée de Candide à Surinam et sa découverte de l'esclave.

Nous retravaillerons plus tard sur Voltaire et son Traité sur la Tolérance.

Quelques mots sur Candide dans l'émission Un livre toujours.

Un résumé efficace du conte pour vous rafraîchir la mémoire si vous l'avez lu l'an dernier... ou si vous ne l'avez jamais lu !




Puis une explication de ce qu'est le Code Noir sur Francetveducation



édition de 1742


et enfin un point sur le statut de l'esclave sur la même chaîne.

Portrait d'esclave de l'île Maurice; école française ; Paris, musée du Quai Branly
© RMN

Mes notes de lecture analytique sont ici.


lundi 14 septembre 2015

Michel de Montaigne

Faire connaissance avec Montaigne, c'est s'imprégner de son oeuvre.
Vous avez fait une biographie, regardez, écoutez cette émission de France Culture, Les Nouveaux chemins de la connaissance.


La lecture analytique du texte est disponible ici

lundi 7 septembre 2015

A la rencontre de l'Autre...

Pour cette première séquence, nous travaillerons sur trois textes :
- un texte de Montaigne
- un texte de Voltaire
- un texte de Lévi-Strauss.

Notre approche est donc diachronique : nous nous interrogeons sur l'évolution de la rencontre avec l'autre du XVIeme siècle au XXeme siècle.

Vous trouverez ici les textes étudiés pour les étourdis...


mercredi 2 septembre 2015

Au programme de l'année 2015-2016

Une nouvelle année pour Litteravel Première commence. Vous trouverez ici un support pour nos cours, les notes des exposés de vos camarades, des extraits de vidéos, des entretiens avec les auteurs, des prolongements etc...


Voici notre projet de progression annuelle.

mercredi 1 juillet 2015

Après l'oral...

...
les vacances !



Merci pour cette belle année de travail avec vous.

Passez de bons moments mais n'oubliez pas de lire Mme Bovary de Flaubert et Oedipe-Roi de Sophocle !

***
Après plus de 2330 pages lues, par des visiteurs de tous les continents, nous déménageons pour laisser la place aux élèves qui entreront en première L en septembre.
Mais nous n'allons pas très loin :
rendez-vous très vite ici :




mercredi 24 juin 2015

Demain, dès l'aube...

Derniers conseils pour réussir votre oral :

- jetez un oeil sur le vadémécum de la charte des examinateurs.

- soyez polis, souriants, détendus.

- ayez la volonté de convaincre, lors de la lecture et durant l'exposé et l'entretien. Ne soufflez pas, ne renoncez pas à répondre à une question.

- et pensez à Alain !

Bon courage !


mardi 23 juin 2015

Réviser la séquence : les frères ennemis

Pour terminer ce parcours de révisions, je vous propose de revenir sur le texte de Racine extrait de la Thébaïde.


Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Baptiste Racine » par Jean-Baptiste Santerre — http://www.topofart.com/artists/Jean-B

La Thébaïde est la première pièce d'un auteur encore jeune. Pour Racine, le sujet des frères ennemis est éminemment tragique. Il reprend la source d'Euripide : Jocaste ne se suicide pas à l'annonce de l'inceste et du parricide. Vivante, elle voit ses fils se déchirer pour le trône.


Les questions que l'on peut vous poser pour cette réécriture comme pour les deux autres doivent mettre en lumière les spécificités de la réécriture.
- Comment Racine adapte-t-il au goût du XVIIème siècle la tragédie antique ?
- En quoi cette réécriture est-elle classique ?


Rappel sur les lectures cursives de la séquence 
Pour Parodies et pastiches : la réécriture peu être considérée comme un jeu. Jeu pour l'auteur qui s'amuse à reprendre des vers, à les déformer, qui s'amuse à se comparer à des auteurs qui l'ont précédé. Mais jeu aussi pour le lecteur qui doit reconnaître les textes sources.
Rabelais cherche à faire rire le lecteur en démystifiant le modèle épique.
Proust accentue les aspects du style de Flaubert par l'accumulation de détails. Il accentue aussi l'ironie.


Bonnes dernières révisions... et n'oubliez pas de vous détendre un peu !

Réviser la séquence 5 : la poésie à la Renaissance

Dans cette séquence, nous nous questionnons sur le renouvellement de la poésie à la Renaissance. Après le Moyen Age, cette période nourrie de l'héritage antique cherche une nouvelle manière de dire les choses.

Le texte le plus important, autour duquel se fonde le groupe de la Pléiade est La Défense et Illustration de la langue française de du Bellay, publiée en 1549. Celui-ci l’a écrit pour répondre à l’Art poétique de Thomas Sébillet, paru en 1548. Du Bellay défend le français contre le latin, en proposant un enrichissement de la langue française à l’aide d’emprunts aux parlers locaux, au latin et au grec, à la création d’infinitifs substantivés, de mots composés ou dérivés. Il propose d’employer des genres poétiques hérités de l’Antiquité tels que l’ode, l’élégie, l’épigramme et de l’Italie comme le sonnet pour remplacer les genres courants au Moyen Âge (rondeaux, ballades, chansons...). Il s’agit donc de défendre une imitation créatrice. 

C'est dans ce contexte très riche que sont écrits les trois poèmes étudiés.

Lecture analytique de Ronsard, "Soit que son or se crêpe lentement", Les Amours, 1552.



Nous pouvons nous demander en quoi ce poème est représentatif de la poésie de la Pléiade. Nous y répondrons en suivant le plan suivant :

I. Un sonnet à la manière de Pétrarque
1. La forme du sonnet héritée de Pétrarque 
2. Un blason
3. L’expression lyrique des sentiments

II. L’œuvre d’un poète humaniste
1. L’inspiration antique (les figures mythologiques) 
2. La pointe héritée de l’épigramme latine 

3. Le jeu littéraire (la composition ciselée du sonnet dans le jeu des strophes qui se répondent)
III. Quand la littérature rivalise avec la peinture
1. Une description en mouvement
2. La lumière qui vient des cheveux
3. La femme saisie à différents moments comme si elle se métamorphosait 


Lecture analytique de Du Bellay, "Heureux qui comme Ulysse", Les Regrets.



Joachim Du Bellay.jpeg
 Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.

Dans son sonnet, Du Bellay, alors en Italie, se rappelle avec nostalgie de son pays natal qu'il oppose à Rome.
On pourra vous demander : en quoi ce poème est-il à la fois traditionnel et original.
Vous répondrez très simplement en évoquant d'une part les caractéristiques traditionnelles du poème (sentiment d'exil, lyrisme, nostalgie) et d'autre part en montrant que son originalité tient du paradoxe (rejet de l'héritage antique au profit du pays natal, attachement à la France caractéristique des poètes de la Renaissance qui travaille sur une poésie française).

Ruines du château de Joachim du Bellay.JPG
Ruines du château de Liré où vécut Joachim du Bellay et qu'il mentionne dans son sonnet. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons. 










Lecture analytique du poème de Louise Labé, "Je vis, je meurs", Elégies et sonnets, 1545.


Description de cette image, également commentée ci-après
Louise Labé  par Pierre Woeiriot. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.
Ce poème très célèbre est intéressant pour le jeu sur les antithèses et les parallélismes de construction et la construction du sonnet qui permet à Louise Labé d'exprimer les tourments de l'amour.
On pourrait vous demander : comment Louise Labé décrit-elle les tourments de l'amour ?
1. le choix du sonnet (2 quatrains/2 tercets : expression des tourments/explication et retour aux tourments ).
2. Le lyrisme
3. Un sonnet du désordre des sentiments amoureux (figures de l'antithèse et du parallélisme/sujet devient objet dans le dernier tercet).


Bonnes révisions !


lundi 22 juin 2015

Réviser la séquence 4 : Montaigne, "Des cannibales"

Portrait présumé de Montaigne par un auteur anonyme (anciennement attribué à Dumonstier) repris par Thomas de Leu pour orner l’édition des Essais de 1608.
Ce portrait, dit de Chantilly car acquis par le duc d’Aumale en 1882, est aujourd’hui au musée Condé,
Les vêtements et décorations désignent le détenteur de l'ordre de Saint-Michel qui lui fut attribué en 1577.
(crédit photo : wikipedia)




Figure de l'humanisme, fierté de l'Aquitaine, Montaigne est connu pour son oeuvre  Les Essais qu'il a écrite et complétée de 1572 à 1592, dans sa célèbre bibliothèque logée dans une tour de son château. Il a fait graver sur les poutres des maximes d'auteurs grecs et romains.
Crédit photo : Wikipedia.
L'étude "Des Cannibales" nous permet de comprendre le chamboulement que constitue la découverte de l'Amérique et de ses habitants pour les penseurs de la Renaissance. "Notre monde vient d'en trouver un autre" écrit encore Montaigne dans le chapitre "Des Coches", livre III des Essais.


Bonnes révisions !

dimanche 21 juin 2015

La représentation de la guerre : des vases antiques aux manga (2)

Après avoir vu les phalanges et Le massacre de Scio de Delacroix, regardons comment est représentée la guerre à travers trois exemples du XXème siècle.

Fernand Léger, La Partie de cartes (1917)
Traumatisé par la Première Guerre mondiale, Fernand Léger évoque dans son tableau des hommes déshumanisés, tels des robots.


Picasso et Guernica (1937)

Oeuvre très célèbre de Picasso que vous avez surement déjà étudiée et peut-être même admirée à Madrid. En voici une représentation en 3D qui vous permet de la voir autrement.




Enfin, dernier exemple : le manga Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa. 



Quatrième d'une famille de 6 enfants, Keiji Nakazawa a perdu son père, sa soeur et son frère cadet lors du bombardement atomique le 6 août 1945. Il exprime pour la première fois ses souvenirs de la tragédie dans un ouvrage intitulé Sous la pluie noire, puis à nouveau deux ans plus tard dans Soudain un jour. En 1972, il livre un court récit de sa propre expérience du bombardement dans Je l'ai vu. Mais ce n'est qu'en 1973 que commence la série Hadashi no Gen (Gen aux pieds nus)  qui devient en français Gen d'Hiroshima.
Keiji Nakazawa est mort en décembre 2012, des suites d'un cancer des poumons.
La bombe atomique apparaît dans le manga "comme le cri fou d'un démon" sous la forme d'un champignon gigantesque qui brûle les corps et fait fondre les visages, à la manière de ce que raconte Nawal dans Incendies.
Lisez la préface d'Art Spiegelman, le célèbre auteur de la BD Maus qui raconte le régime nazi.



Bonnes révisions !

samedi 20 juin 2015

Réviser la séquence 3 : Les passions et l'aspiration au bonheur

Les Pensées, Pascal.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blaise_Pascal_Versailles.JPG?uselang=fr

Quelles questions poser sur ce texte ? Plusieurs sont possibles :

- Soit vous amener à réfléchir à l'argumentation du texte
- Soit vous amener à expliquer la thèse de Pascal
- Soit vous faire comprendre pourquoi l'homme ne peut pas être heureux suivant Pascal.

Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité entre les hommes.


Pastel de Quentin de La Tour, Jean-Jacques Rousseau, en 1753 (alors âgé de 41 ans).

Pour l'extrait du Discours, on imagine des questions mettant en avant le caractère paradoxal de la thèse de Rousseau en plein siècle des Lumières.


Pour enrichir votre réflexion sur les Lumières, voici un texte intéressant du philosophe Kant :il s'agit d'un extrait de son essai intitulé Qu'est-ce que les Lumières ?


Les lumières, c’est pour l’homme sortir d’une minorité qui n’est imputable qu’à lui. La minorité, c’est l’incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle d’un autre. C’est à lui seul qu’est imputable cette minorité dès lors qu’elle ne procède pas du manque d’entendement, mais du manque de résolution et de courage nécessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement : telle est donc la devise des Lumières.
    La paresse et la lâcheté sont causes qu’une si grande partie des hommes affranchis depuis longtemps par la nature de toute tutelle étrangère, se plaisent cependant à rester leur vie durant des mineurs ; et c’est pour cette raison qu’il est si aisé à d’autre de s’instituer leurs tuteurs. Il est si commode d’être mineur. Si j’ai un livre qui a de l’entendement pour moi , un directeur spirituel qui a de la conscience pour moi, un médecin qui pour moi décide de mon régime etc., je n’ai pas besoin de faire des efforts moi-même. Je ne suis point obligé de réfléchir, si payer suffit ; et d’autres se chargeront pour moi l’ennuyeuse besogne. […]
    Il est donc difficile pour tout homme pris individuellement de se dégager de cette minorité devenue comme une seconde nature. Il s’y est même attaché et il est alors réellement incapable de se servir de son entendement parce qu’on ne le laissa jamais en fait l’essai. Préceptes et formules, ces instruments mécaniques destinés à l’usage raisonnable ou plutôt au mauvais usage de ses dons naturels, sont les entraves de cet état de minorité qui se perpétue.
    Mais qui les rejetterait ne ferait cependant qu’un saut mal assuré au-dessus du fossé même plus étroit, car il n’a pas l’habitude d’une telle liberté de mouvement. Aussi sont-ils peu nombreux ceux qui ont réussi, en exerçant eux-mêmes leur esprit, à se dégager de cette minorité tout en ayant cependant une démarche assurée.
    Qu’un public en revanche s’éclaire lui-même est davantage possible ; c’est même, si seulement on lui en laisse la liberté, pratiquement inévitable. Car, alors, il se trouvera toujours quelques hommes pensant par eux-mêmes, y compris parmi les tuteurs officiels du plus grand nombre, qui, après voir rejeté eux-mêmes le joug de la minorité, rependront l’esprit d’une estimation raisonnable de sa propre valeur et de la vocation de chaque homme a penser par lui-même. […]
    Mais ces Lumières n’exigent rien d’autre que la liberté ; et même la plus inoffensive de toutes les libertés, c’est-à-dire celle de faire un usage public de sa raison dans tous les domaines.
Emmanuel Kant, Qu’est ce que les lumières ? , 1784
Trad. J. Mondot, université de Saint-Étienne, 1991



Bonnes révisions !

dimanche 14 juin 2015

Réviser la séquence 1 : les personnages féminins, figures d'une émancipation ?



Pour vous replonger dans la séquence, commencez par relire les extraits proposés dans votre manuel pages 16-17. Gardez en tête quelques citations, aussi bien pour l'oral que pour l'écrit : ce n'est pas parce que l'objet d'étude Le Personnage de roman est tombé l'an dernier qu'il faut l'exclure pour cette année.

Reprenez ensuite La petite histoire littéraire des pages 18 à 20. Elle remet bien en place l'évolution. 

Enfin, travaillez texte par texte.
Relisez le premier. Essayez de repérer avant de relire la lecture analytique les points dont vous vous souvenez. Réfléchissez à la problématique de la séquence.
Relisez ensuite attentivement la lecture analytique. Plusieurs fois. Et entraînez-vous à bâtir des plans à partir des problématiques que je vous suggère ici. Le lendemain, reprenez le texte et recommencez à relever ce que vous avez retenu.



 La Princesse de Clèves.
Elle est dotée de toutes les qualités... mais elle est une femme.

Nous pouvons nous demander : 
- Quelle vision de la femme propose Mme de La Fayette à travers le personnage de Mme de Clèves ?

- Quelles sont les caractéristiques de la femme dans ce roman du XVIIème siècle ?

- Comment Mme de La Fayette suggère-t-elle que son héroïne ne pourra pas être heureuse ?






Madame Bovary

Le XVIIIème siècle laisse la place aux figures féminines romantiques.
Belles, intelligentes, libres comme Corinne de Mme de Stael (lire p. 38), elles sont des images idéalisées. Même si Flaubert déclare dans sa correspondance "On me croit épris du réel alors que je l'exècre", il présente dans son roman une femme banale qui cherche dans des aventures sentimentales à vivre une vie digne des héroïnes de ses romans de jeunesse.

Nous pouvons nous demander :
- Quel regard Flaubert porte-t-il sur son héroïne ?

- Comment Flaubert joue-t-il sur les codes romantiques et réalistes pour dépeindre Emma ?

- L'émancipation pour Emma est-elle possible au regard de ce texte ?





Le Vice-consul

Le personnage de la mendiante que nous étudions à travers le troisième extrait n'est pas le personnage éponyme du roman.
A l'exact opposé des héroïnes des siècles passées, elle incarne toutes les peurs des hommes.

Nous nous demanderons :
- Quelles métamorphoses Duras fait-elle subir au personnage féminin dans cet extrait ?

- Quelles sont les caractéristiques du personnage féminin dans cet extrait ?

- En quoi le personnage de la mendiante peut-elle être considérée comme émancipée ?


vendredi 12 juin 2015

Et les gagnants du concours de scénario seront...

...
révélés solennellement
vendredi 19 juin à 14h
au cinéma Le Sélect !

Je vous donne rendez-vous à 13h45 devant le lycée pour que nous y allions ensemble.

Une petite cérémonie est organisée par le Festival international du film, la Ville et le cinéma.
Les lauréats feront une lecture publique de leur scénario.
La projection d'un court-métrage sera aussi proposée.

Merci de confirmer dans la semaine votre venue.




Vous n'avez quand même pas cru que j'allais donner le nom des gagnants ?


samedi 6 juin 2015

La représentation de la guerre : des vases antiques aux mangas (1)

La représentation de la guerre a beaucoup évolué de l'Antiquité à nos jours.



Amphora phalanx Staatliche Antikensammlungen 1429.jpg
Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.
Ici, une amphore tyrrhénienne représentant la phalange : "une formation de lanciers lourdement armés conçue pour anéantir l'infanterie ennemie lors du choc" (définition Wikipedia). Les soldats sont magnifiés, leur posture révèle leur détermination et leur courage pour le corps à corps.
L'art antique célèbre les valeurs guerrières, dans la littérature comme dans la peinture. C'est le temps de l'épopée, de L'Iliade par exemple où les guerriers accèdent à une forme d'immortalité par leur courage et leur bravoure : on parle d'eux dans les livres. Homère reviendra sur cette louange dans l'Odyssée lorsqu'Ulysse, rencontrant l'âme des morts, entend la plainte d'Achille qui regrette sa vie et affirme qu'il aurait mieux aimé être un pauvre paysan sans fortune et sans gloire mais vivant plutôt qu'un glorieux guerrier mort.


Eugène Delacroix, Le Massacre de S cio (1824)

Eugène Delacroix - Le Massacre de Scio.jpg
Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.
Le point de vue adopté par Delacroix est celui des victimes : les Grecs ont été célébrés depuis la Renaissance dans les Lettres et les arts. Or, ici, ils sont soumis aux Ottomans, symbolisés par le cavalier à droite du tableau. Ici, rien d'héroïque chez les Grecs. Au contraire, ils sont affaiblis, dénudés, au sol, dans des postures qui suggèrent leur faiblesse ou leur mort. Nous remarquons la part importante des femmes et des enfants qui renforce le caractère pathétique des victimes (on se rapellera que dans la scène 19, la scène de l'incendie du bus, Nawal précise que le bus était rempli de femmes, d'enfants, de vieux). A l'arrière-plan, la même scène semble se reproduire.










vendredi 5 juin 2015

Mettre en scène Incendies

Pour préparer notre travail sur la mise en scène de la pièce, je vous invite à regarder les vidéos et photographies suivantes.

- Pour commencer des extraits de la mise en scène de Wajdi Mouawad, La Compagnie des Indes, 2009 :





- Puis la mise en scène de Stanislas Nordey, Genève, 2008 :




dimanche 31 mai 2015

Séance de rattrapage

En raison des perturbations survenues la semaine dernière, je vous propose une séance de rattrapage.

Nous avons fait connaissance avec Wajdi Mouawad grâce à une conférence de presse accordée le 6 juillet 2009 :




Je vous invite aussi à découvrir son site français et une interview très intéressante du Monde intitulée"Enfant dans la guerre, exilé sans frontières".

Et enfin, une courte vidéo de Stanislas Nordey qui a mis en scène Incendies (nous en reparlerons).





mardi 26 mai 2015

La liste !

Je dépose aujourd'hui vos listes au Proviseur pour qu'il les signe.
En attendant, vous pouvez trouver la première partie ici et la fin ici.
Prenez le temps de les lire attentivement pour vous assurer qu'il ne vous manque rien.

lundi 16 mars 2015

Pour le photo-roman

Nous commençons aujourd'hui notre travail d'écriture d'un photo-roman.
Voici les photos du premier groupe constitué de Béatrice, Marie, Emma, Maider, Chloé, Ines et Manon.
Merci !







mercredi 18 février 2015

Pour réviser L'Etranger de Camus.

Une émission de France inter, 2000 ans d'histoire, consacrée à Albert Camus avec le professeur de littérature Jean-Yves Guérin.
Bonne écoute !






mercredi 11 février 2015

La première fois sur un écran de cinéma

Joli article de Sud-Ouest sur le projet cinéma.

Bravo pour votre enthousiasme lors de la rencontre avec le réalisateur Vincent Capello et Patrice Fabre.

samedi 7 février 2015

Utopie et architecture

Comment l'achitecture se met-elle au service des utopies ? Comment les utopies modèlent-elles l'espace ?

Après l'abbaye de Thélème, nous continuons à réfléchir sur le lien entre utopie et architecture avec l'exemple du familistère de Guise :


Le projet de la "Ville radieuse" de Le Corbusier


Manhattan, l'utopie du XXème siècle.


(trois vidéos de la revue TDC, sceren)




jeudi 5 février 2015

Montaigne à la radio

Tout au long de l'été 2012, Antoine Compagnon, professeur au collège de France, a réalisé pour France Inter une série d'émissions intitulée  Un été avec Montaigne. Je vous invite à consulter la page qui lui est dédiée et à écouter plusieurs d'entre elles. Elles sont très courtes et peuvent rafraîchir votre mémoire.

Vous pourrez notamment écouter :
- celle sur les grandes découvertes ;
- celle sur sa rencontre avec les trois Indiens ;

Attention, elles ne seront plus disponibles à partir du 28 mars pour les premières. Mais il existe sur le site une trace écrite de chacune d'entre elles.

lundi 2 février 2015

La Vierge du chancelier Rolin de Jan Van Eyck.

Pour entrer dans l'art de la Renaissance, nous étudions La Vierge du chancelier Rolin de Jan Van Eyck.
Crédit photo Wikimedia


Vous trouverez des détails à la loupe ici.

Et un excellent dossier du Musée du Louvre sur leur site.

Bonne visite !

samedi 31 janvier 2015

Oral blanc : les questions que vous avez eues.

Je récapitule ici les questions que vous avez eues pour l'oral blanc. Cela vous permettra d'y revenir pour vos futures révisions. J'ajoute en italique les questions que j'ai posées aux élèves de première S1 que j'ai interrogés sur L'Etranger.


1. Sur Pascal :
  • en quoi le divertissement est-il une passion ?
  • quelle thèse développe ici l'auteur ?
  • quel débat soulève ce texte ?

2. Sur Rousseau :
  • le progrès équivaut-il au bonheur ?
  • en quoi ce texte renvoie-t-ilà la question de l'homme ?
3. Sur Alain :
  • en quoi la passion est-elle nuisible ?
  • quel rôle Alain attribue-t-il à l'imagination ?
  • quelle thèse développe ici le philosophe ?
4. Sur l'Etranger :
  • incipit : 
    • cet incipit remplit-il son rôle ?
    • quels sentiments éprouve le lecteur en ce début de roman ?
    • en quoi ce début de roman peut-il surprendre le lecteur ?
    • D'où provient l'originalité de cet incipit ?
  • demande en mariage : 
    • S'agit-il d'une scène d'amour ? 
    • en quoi Meursault peut-il représenter ici la philosophie de l'absurde ?
  • meurtre :
    • comment est présenté le meurtre ?
    • en quoi l'influence de l'Algérie est-elle perceptible ici ?
    • quel rôle joue la nature dans cette scène ?
  • excipit : 
    • le roman finit-il sur une signification ?
    • Meursault est-il un héros à la fin du roman ?
Bilan des oraux blancs :
25 élèves se sont présentés.
3 élèves n'ont pas obtenu la moyenne, 10 élèves ont entre 10 et 14, 12 élèves ont entre 15 et 19. 

Vous verrez lundi les appréciations que vos examinatrices ont portées sur votre travail. 
Pour ma part, je vous félicite pour vos résultats : ils prouvent que vous avez compris comment vous préparer aux oraux. C'est très encourageant pour l'épreuve finale !

mercredi 28 janvier 2015

Révisons l'oral... Stig Dagerman

Encore quelques mots pour vous rappeler le très beau texte de Dagerman.


   L'auteur suédois affirme ne pas pouvoir être heureux car il ne croit pas en dieu : sa vie sur terre est donc perçue comme une "errance absurde" vers la mort. 

    C'est pourquoi il recherche, "comme un chasseur traque le gibier", la consolation partout où il la voit : ce peut être un compagnon, une femme qu'il aime, la vue d'un "animal vivant et bien chaud". => On se rappelle que Meursault recherche aussi ce genre de consolations, sans les nommer, mais on sait qu'il est bien avec Marie, avec Raymond aussi.
   Rien dans sa vie ne peut le distraire de l'idée de la mort : un paysage de bord de mer lui rappelle que face à cette immensité, sa vie n'est qu'éphémère ; dans son salon, au coin du feu, tous les "objets pointus", le poids de la neige sur le toit, son sang même viennent lui rappeler que le sentiment de sécurité qu'il éprouve n'est qu'une mauvaise consolation de l'idée de la mort. 
    Ecrivain, il a connu la gloire, mais la gloire est devenue paralysante à présent. La seule chose qu'il aimerait savoir, c'est que ses mots "ont touché le coeur du monde". Mais il n'a pas cette consolation => c'est finalement assez proche de l'idée du divertissement pascalien. 
    Il observe que les hommes n'attendent rien de la mer, alors qu'ils attendent de lui qu'il écrive. Il revendique une liberté : "personne, aucune puissance, aucun être humain, n'a le droit d'énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s'étioler". => C'est Meursault qui refuse de dire ce qu'on attend de lui, c'est Meursault dans sa colère finale. 
    Obligé de vivre parmi les hommes, il se demande s'il existe un lieu où "il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société". Dans sa lutte contre le monde, Stig Dagerman reconnait que le monde est plus fort que lui : "à son pouvoir je n'ai rien à opposer que moi-même - mais d'un autre côté, c'est considérable". => puissance du refus qui rappelle la transfiguration finale de Meursault. 


"Telle est ma consolation. Je sais que les rechutes seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui donne le vertige : une consolation qui soit plus qu'une consolation et plus grande qu'une philosophie, c'est-à-dire une raison de vivre."




mardi 27 janvier 2015

La petite histoire du photo-roman


 Pour compléter l'article sur le photo-roman, voici une petite histoire d'un genre en mutation, d'après l'essai de Jan Baetens, Pour le roman-photo aux Impressions nouvelles.

N'oubliez pas de parler de votre expérience de lecteur de roman-photo moderne.


lundi 26 janvier 2015

Révisons l'oral blanc... avec Modiano

Voici la vidéo du discours de réception du Nobel de Modiano.


(Le discours de Modiano commence à 2min 25)

Pour vous aider à y voir plus clair, je vous ai préparé une note de synthèse.
Bonne lecture !

mercredi 21 janvier 2015

La liste pour l'oral blanc !

En attendant la version papier que je vous distribuerai demain, voici la version numérique.
J'ai ajouté un corpus sur la question de l'homme : nous le travaillerons demain pour nous entraîner.
Voir la liste.