samedi 31 janvier 2015

Oral blanc : les questions que vous avez eues.

Je récapitule ici les questions que vous avez eues pour l'oral blanc. Cela vous permettra d'y revenir pour vos futures révisions. J'ajoute en italique les questions que j'ai posées aux élèves de première S1 que j'ai interrogés sur L'Etranger.


1. Sur Pascal :
  • en quoi le divertissement est-il une passion ?
  • quelle thèse développe ici l'auteur ?
  • quel débat soulève ce texte ?

2. Sur Rousseau :
  • le progrès équivaut-il au bonheur ?
  • en quoi ce texte renvoie-t-ilà la question de l'homme ?
3. Sur Alain :
  • en quoi la passion est-elle nuisible ?
  • quel rôle Alain attribue-t-il à l'imagination ?
  • quelle thèse développe ici le philosophe ?
4. Sur l'Etranger :
  • incipit : 
    • cet incipit remplit-il son rôle ?
    • quels sentiments éprouve le lecteur en ce début de roman ?
    • en quoi ce début de roman peut-il surprendre le lecteur ?
    • D'où provient l'originalité de cet incipit ?
  • demande en mariage : 
    • S'agit-il d'une scène d'amour ? 
    • en quoi Meursault peut-il représenter ici la philosophie de l'absurde ?
  • meurtre :
    • comment est présenté le meurtre ?
    • en quoi l'influence de l'Algérie est-elle perceptible ici ?
    • quel rôle joue la nature dans cette scène ?
  • excipit : 
    • le roman finit-il sur une signification ?
    • Meursault est-il un héros à la fin du roman ?
Bilan des oraux blancs :
25 élèves se sont présentés.
3 élèves n'ont pas obtenu la moyenne, 10 élèves ont entre 10 et 14, 12 élèves ont entre 15 et 19. 

Vous verrez lundi les appréciations que vos examinatrices ont portées sur votre travail. 
Pour ma part, je vous félicite pour vos résultats : ils prouvent que vous avez compris comment vous préparer aux oraux. C'est très encourageant pour l'épreuve finale !

mercredi 28 janvier 2015

Révisons l'oral... Stig Dagerman

Encore quelques mots pour vous rappeler le très beau texte de Dagerman.


   L'auteur suédois affirme ne pas pouvoir être heureux car il ne croit pas en dieu : sa vie sur terre est donc perçue comme une "errance absurde" vers la mort. 

    C'est pourquoi il recherche, "comme un chasseur traque le gibier", la consolation partout où il la voit : ce peut être un compagnon, une femme qu'il aime, la vue d'un "animal vivant et bien chaud". => On se rappelle que Meursault recherche aussi ce genre de consolations, sans les nommer, mais on sait qu'il est bien avec Marie, avec Raymond aussi.
   Rien dans sa vie ne peut le distraire de l'idée de la mort : un paysage de bord de mer lui rappelle que face à cette immensité, sa vie n'est qu'éphémère ; dans son salon, au coin du feu, tous les "objets pointus", le poids de la neige sur le toit, son sang même viennent lui rappeler que le sentiment de sécurité qu'il éprouve n'est qu'une mauvaise consolation de l'idée de la mort. 
    Ecrivain, il a connu la gloire, mais la gloire est devenue paralysante à présent. La seule chose qu'il aimerait savoir, c'est que ses mots "ont touché le coeur du monde". Mais il n'a pas cette consolation => c'est finalement assez proche de l'idée du divertissement pascalien. 
    Il observe que les hommes n'attendent rien de la mer, alors qu'ils attendent de lui qu'il écrive. Il revendique une liberté : "personne, aucune puissance, aucun être humain, n'a le droit d'énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s'étioler". => C'est Meursault qui refuse de dire ce qu'on attend de lui, c'est Meursault dans sa colère finale. 
    Obligé de vivre parmi les hommes, il se demande s'il existe un lieu où "il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société". Dans sa lutte contre le monde, Stig Dagerman reconnait que le monde est plus fort que lui : "à son pouvoir je n'ai rien à opposer que moi-même - mais d'un autre côté, c'est considérable". => puissance du refus qui rappelle la transfiguration finale de Meursault. 


"Telle est ma consolation. Je sais que les rechutes seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui donne le vertige : une consolation qui soit plus qu'une consolation et plus grande qu'une philosophie, c'est-à-dire une raison de vivre."




mardi 27 janvier 2015

La petite histoire du photo-roman


 Pour compléter l'article sur le photo-roman, voici une petite histoire d'un genre en mutation, d'après l'essai de Jan Baetens, Pour le roman-photo aux Impressions nouvelles.

N'oubliez pas de parler de votre expérience de lecteur de roman-photo moderne.


lundi 26 janvier 2015

Révisons l'oral blanc... avec Modiano

Voici la vidéo du discours de réception du Nobel de Modiano.


(Le discours de Modiano commence à 2min 25)

Pour vous aider à y voir plus clair, je vous ai préparé une note de synthèse.
Bonne lecture !

mercredi 21 janvier 2015

La liste pour l'oral blanc !

En attendant la version papier que je vous distribuerai demain, voici la version numérique.
J'ai ajouté un corpus sur la question de l'homme : nous le travaillerons demain pour nous entraîner.
Voir la liste.